“Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence”.
C’est à dire que quoi qu’il arrive, tant qu’il est compétant, il progresse dans la hiérarchie, jusqu’à ce qu’il atteigne un poste pour lequel il ne sera plus compétant: c’est le syndrome du dernier poste.
Donc voila un petit cours pour les non- initiés.
Les bases pour reconnaître ceux qui ont atteint leur dernier poste (celui de leur incompétence donc). Les indices selon ceux bon Peter:

La tabulologie anormale: arrangements inhabituels et hautement significatifs du matériel de bureau;
la phonophilie: l’employé justifie à ses yeux son incompétence en se plaignant de ne pouvoir être en contact assez étroit avec ses collègues et subordonnés;
la papyrophobie: ne peut tolérer sur son bureau ni livres ni papier. Fait de sa phobie une vertu, en “ayant un bureau net”;
La papyromanie: encombre son bureau de papiers inutiles en donnant l’impression qu’il a trop de travail (très en vigueur par ici);
la classophilie: manie de classification et de terreur morbide de perdre le moindre document;
le gigantisme tabulatoire: obsession d’avoir un plus grand bureau que ses collègues;
la tabulophobie: exclusion totale des tables dans un bureau;
l’apitoiement sur soi même: apitoiement sentimental, dénigrement du présent, louanges du passé… c’est le complexe d’Auld Lang Syn, (celui là aussi, on en a quelques uns);
la rigor cartis: interet anormal pour les organigrammes, les cartes…
les syndromes de la balançoire et du flottement: complète incapacité à prendre une décision appropriée:”passe en bas” (à un subordonné), “en haut”, “au dehors” (sondage). C’est le transfert de César;
l’inertie rigolatoire: raconter des plaisanteries au lieu de faire son travail;
la structurophilie: besoin pathologique de voir un monument ou un bâtiment qui porte son nom;
Si ce petit avant goût vous a plu, je vous conseille cette lecture.