Ca y est, ces pénibles éternuements qui m’envahissent dès l’arrivée du soleil, lorsqu’il y a des variations trop importantes de l’intensité lumineuse recommencent…et pourtant nous ne sommes qu’en fin Février.
Ce réflexe concerne entre 17 % et 35 % des êtres humains.
Le réflexe photo-sternutatoire (ou ACHOO, rétro-acronyme de Autosomal dominant Compelling Helio-Ophthalmic Outburst) est un phénomène physiologique.
En effet le réflexe sternutatoire est un phénomène qui pousse le sujet qui en est la cible, à un très rapide éternuement.
Ce réflexe est une anomalie génétique et ne touche donc pas toute la population ; on parle de « transmission autosomique dominante ».
La première référence à ce phénomène date probablement d’Aristote (Problèmes, livre XXXIII).
Sa cause probable serait une anomalie congénitale touchant les signaux nerveux dans le noyau du cinquième nerf crânien appelé nerf trijumeau.
Des recherches suggèrent que, chez certains individus, ce nerf est relié au système qui transmet les impulsions visuelles au cerveau. Une sur-stimulation du nerf optique touche le nerf trijumeau, et déclenche le réflexe sternutatoire.
D’après les chercheurs ce serait le nerf trijumeau (5ème paire de nerfs crâniens) qui serait responsable de ces désagréments, étant paraît-t-il étroitement relié à d’autres nerfs crâniens.
De cette manière une sur-stimulation du nerf optique (ou autre nerf crânien en relation avec le nerf trijumeau) déclencherait le réflexe photo-sternutatoire.
On comprend dès lors mieux certaines envies d’éternuer qui nous prennent soudainement de manière plus ou moins perturbante