Droit à l’image, et droit de réponse

Il m’est arrivé une aventure formidable vendredi dernier. Je me suis fait agressé par une bande de féministes mal léchées. Que de lumière sur ma petite personne, mais c’est trop d’honneur.
En fait, pas vraiment, c’était plutôt par… par une bande de pseudo feministes qui salissent l’image des vraies féministes. Parce que je suis pour l’égalité homme-femme, tant au niveau politique, que social (suffit de lire mes billets).
C’est un peu comme si on disait que tous les arabes sont des voleurs ou des terroristes, les raccourcis sont vite fait, et surtout, il ne faut pas que tous ramassent à cause de la bêtise de certain(e)s.

Je disais donc que j’ai été pris à parti par une bande de filles sur Twitter tout simplement parce que j’ai posté des photos de personnes dans le bus, hommes et femmes, mais mon commentaire #miam ne leur a pas plus, étant considéré comme un commentaire « gravleux ». Alors pour la petite histoire, MIAM c’est une vieille private joke, comme tout le monde a le droit d’en avoir.
Bref, j’ai donc été insulté par ces hystériques, et même menacé. Autant vous dire que ça ne me fait pas peur du tout, que ce soit avec des docks ou même une batte cloutée. Comme je l’ai dit, je suis pour l’égalité homme-femme, donc si je suis agressé par une femme, je répondrais au même titre que si c’était un homme. Pour moi, c’est la base du respect, je n’agresse pas les gens, j’en attends autant d’eux.

Donc pour ne revenir à notre sujet, le droit à l’image, il faut savoir certaines choses.

La première condition que pose le Code civil (article 1382) est que l’atteinte soit portée à la vie privée de l’individu. L’article prévoit :

Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer.

Dans le cas d’images prises dans les lieux publics, seule l’autorisation des personnes qui sont isolées et reconnaissables est nécessaire. La diffusion, à partir d’un site web, de l’image ou de la vidéo d’une personne doit respecter ces principes. Le non-respect de cette obligation est sanctionné par l’article 226-1 du code pénal qui prévoit un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Cependant, le Code civil pose ensuite deux conditions :

il faut qu’un dommage soit subi ;
il faut que soit portée atteinte non seulement à la vie privée, mais surtout à l’intimité de la vie privée.

La photographie prise dans un lieu public n’est pas soumise à autorisation de la personne photographiée sous réserve de ne pas porter atteinte à se dignité, plus précisément, l’ image qui n’est pas attentatoire à sa dignité et qui n’est pas de nature à porter atteinte à sa vie privée.

L’atteinte à la vie privée a peu de chance d’être constituée s’agissant d’espace public, car il faudrait qu’elle cause un préjudice sans pour autant que la personne ait été en infraction. Or a priori, si on est dans la rue, on l’est au vu de tous et aucune atteinte à la vie privée ne peut être relevée.

Je floute le plus souvent mes photos, je ne mets pas de coordonnées de personnes, et surtout, vous ne trouverez aucun commentaire du genre « trop bonne » ou « je me la sauterais bien », car ça n’est pas mon genre.

Alors, le féminisme, je suis pour, mais la provocation gratuite sous couvert du féminisme, non merci!

A propos de Mehdi HAMIDA

Avec plus de 20 ans d’expérience dans la tech, je me suis spécialisé dans la gestion des données, le cloud (AWS, Snowflake) et l'architecture IT. Avant ça, j’étais expert technique et chef de projet sur des missions stratégiques. Je m'appelle Mehdi HAMIDA, et aujourd’hui, je partage simplement mes découvertes et connaissances à travers ce blog.

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