Ka mate Ka mate
(Je meurs, je meurs)
Ka ora Ka ora
(Je suis vivant, je suis vivant)
Ka mate Ka mate
(Je meurs, je meurs)
Ka ora Ka ora
(Je suis vivant, je suis vivant)
Tenei Te Tangata Puhuruhuru
(C’est l’homme chevelu)
Nana i tiki mai whakawhiti te ra
(Qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi)
Ah Upane Upane
(Un pas vers le haut, puis un autre)
Upane Kaupane
(Un pas vers le haut, un autre)
Whiti te ra
(Le Soleil brille !)
Le Ka Mate aurait été composé vers 1820 par Te Rauparaha, un grand chef local.
Alors qu’il fuyait certains de ses ennemis, il se réfugia auprès de Te Wharerangi (un homme connu pour être particulièrement hirsute) et lui demanda de l’aide.
Ce dernier l’autorisa à se cacher dans une sorte de puits. Sa femme (Te Rangikoaea) se posta devant cette cachette, en raison de son « pouvoir » neutralisant vis-à-vis des hommes qui poursuivaient Te Rauparaha et du « pouvoir » protecteur accordé aux organes génitaux féminins par les Maoris (à ce moment Te Rauparaha se trouve sous la femme de son ami).
Alors qu’ils approchaient de la cachette, Te Rauparaha aurait murmuré « Ka mate ! Ka mate ! » (je meurs, je meurs). Te Rangikoaea affirma aux poursuivants que Te Rauparaha était parti. Ce dernier murmura alors « Ka ora, ka ora » (je vis, je vis).
Les guerriers se laissèrent convaincre et partirent. D’où les dernières strophes, qui remercient l’homme chevelu, Te Wharerangi (et sa femme ?!! Elle est un peu oubliée…) et décrivent sa sortie du puits et le fait qu’il voit à nouveau la lumière.
Il faut aussi savoir qu’il existe plusieurs HAKA..