Quand dorment la nuit et les étoiles
Il y a ton visage qui me hante
Quand le soleil se réveille, il me trouve là
Je l’ai devancé et devancé mon ombre
Il en est ainsi chaque jour
Je hais ce cœur qui t’aime encore
Alors que tu n’as plus de place pour lui
Il te désire, tu l’abandonnes
Je souhaite que tu souffres
Comme tu m’as fait souffrir
Et là, seulement, tu te diras
« Je n’aurais pas du m’approcher d’elle »
Mon cœur est plein d’amertume
Pourtant vous louez ma chance.
Ce que j’ai bâti repose sur du sable
Le soleil brûle en été
Les feuilles tombent en automne
Tandis que je poursuis mon chemin.
Si je racontais ma vie, un livre ne suffirait pas
Si je pleurais, je remplirais un fleuve
Et il n’y aurait pas assez d’une seule nuit
Je me souviens du passé
Et les larmes me viennent…
Ton style ressemble au « Fleurs du mal » de Baudelaire.
Pourtant il n’y est point de fleur qui inspire le mal !!
Une fleur cueillie avec maladresse pourrait être source de mal
Mais à qui la faut grand Baudelaire !!
Qui blâmer sublime poète !
Une fleur pour qui l’épine est l’unique arme que le divin lui est accordée
Ou la maladresse d’un jardinier pressé de terminer son travail !!
voici ce que m’inspire ce grand Monsieur