En 1999, Roselyne Bachelot fut la seule députée de droite à voter en faveur du PACS, PACS qu’elle défendit dans un discours co-écrit par Philippe Séguin, le 7 novembre 1998.
Ils et elles [les homosexuels] ne veulent ni le dégoût des saintes nitouches ni la commisération des dames patronnesses. (…) Cela a été l’honneur de ces associations [de défense des droits des homosexuels] de faire des propositions qui refusaient les solutions communautaristes, forcément stigmatisantes, pour bâtir un projet où chacun et chacune d’entre nous pourra se retrouver, avec ses enfants, ses parents, à un moment où un autre de sa vie, car finalement nous ne reconnaissons ici qu’une communauté : la République.
Un argument toujours valable 14 ans plus tard :
[KGVID poster= »http://192.168.8.126/wp-content/uploads/2013/01/Roselyne-Bachelot-7-11-1998_thumb168.jpg » width= »600″ height= »480″]http://192.168.8.126/wp-content/uploads/2013/01/Roselyne-Bachelot-7-11-1998.flv[/KGVID]Mais le moindre avantage de notre débat n’aura pas été de nous conduire à nous interroger sur le sens du mariage républicain, qui ne saurait se résumer à la procréation, ni simplement à resituer l’individu comme sujet de droit dans un couple puisque -et c’est heureux- nous n’utilisons plus nos enfants comme objet de troc ou comme objet de pouvoir quand ils se marient.