Pour ceux qui débarquent, la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti est l’auteure de deux romans dont « Un homme dans la poche ». Celui-ci relate une histoire d’amour sans tabou entre une jeune femme et un homme marié.
Un extrait en particulier a beaucoup circulé depuis sa nomination le 16 Mai 2012, un cunnilingus décrit par la Ministre. Même 8 mois plus tard, ça a le don de me faire quelque chose.
Invitée ce soir (7 Janvier 2013) au Grand Journal, le journaliste littéraire de Canal Plus, Augustin Trapenard, a entrepris de lui relire ce fameux passage.
Toi sous moi, dans une chambre volée, ta tête entre mes cuisses. Et ta langue glissant en moi, lapant ma vulve, accélérant ton rythme avec l’expérience de tes années passées, mais peut-être était-ce déjà un adieu, tant pis, il était bon, tu me léchais et je fondais longuement dans ta bouche, la honte d’imaginer ton visage devant mon sexe disparaissait, la fougue que tu mettais à m’embrasser avait fait tomber d’un coup mes réticences, j’écartais davantage encore mes jambes pour que tu puisses en moi t’enfoncer plus avant, me dévorer l’intérieur des cuisses, les embrasser, promener ta langue à la jointure de mes fesses, la faire glisser vers les fesses, et m’embrasser aussi profondément que si mon sexe avait été ma bouche pour te répondre…
Madame la ministre, assumez vos écrits m’enfin, pourquoi se sentir gênée, rire et faire de l’humour en demandant : « C’est quand même extrêmement classique, non ? ». C’est tellement beau.